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considérations littéraires, musicales, cinématographiques, politiques et philosophiques...
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8 mai 2016

pensée secrète de ce dimanche 08 mai 2016...

Voilà où nous en sommes. Le « je-m’en-foutisme » généralisé. On attend la prochaine catastrophe. On n’y pense même pas. Où sont les citoyens vaillants, responsables, de celles et ceux qui ne pensent pas à leur petit bonheur égoïste ? La jeunesse mais aussi de façon générale la population dans son ensemble, obnubilées par la fête, les téléphones portables, les nouvelles technologies en tout genre et autres préoccupations superflues, ne se rend pas compte de la gravité de la situation. Alors, elle s’amuse. Se divertit… Après tout, il faut bien vivre… « Vivre, boire et manger car demain nous mourrons ». L’adage est toujours d’actualité, vingt siècles après avoir été émis par l’Ecclésiaste. La population est folle, irresponsable. L’actualité est pire que jamais. Trump prêt à remporter les élections aux Etats-Unis. Il est soutenu par une majorité d’Américains et pourrait remporter les prochaines élections. L’Europe face à la crise de l’immigration due au conflit interminable en Syrie. L’Alberta qui brûle. Oui, on court à la catastrophe car 1) les populations s’en foutent royalement 2) nos politiques ne sont pas à la hauteur. Entre colère et écœurement, je me situe entre ces deux sentiments, sans arrogance, sans prétention de changer quoi que ce soit. L’engagement serait une solution. Mais ça serait une goutte d'eau dans l’océan. Et au final, beaucoup d’épuisement et de vanité pour si peu de résultat. Je rêve d’une conscience collective, où il n’y aurait pas besoin de loi et de gouvernement pour faire le « bien ». On est à la veille d’une grosse catastrophe humanitaire et écologique sans précédent. Je le ressens au tréfonds de mon âme. S’y préparer consisterait à faire des provisions. Beaucoup le font, dans le secret, dans le silence. S’y préparer consisterait aussi à établir des réseaux de solidarité. Savoir sur qui compter. Et compter sur la grâce de… Je n’en sais rien. Je dis sans doute n’importe quoi. Mais une chose est sûre : on ne maîtrise plus rien. Le monde part à vau l’eau... Le monde est en train de crever et on regarde tout ça à travers une vitrine, oubliant que le monde est si fragile… Les bouleversements de demain risquent fort de changer le cours de l’humanité toute entière. C’est bien parti en tout cas.  

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